Sources et ruisseaux

Publié le

Allier & Couze Pavin

La situation d’Issoire, au confluent de l’Allier et la couze Pavin, ainsi que la présence de petits ruisseaux ou sources dans un secteur sans grand relief offrait un environnement propice à la création d’un réseau d’irrigation assez dense dans la ville. Cette eau, essentielle à l’histoire de la ville, permit de répondre aux besoins humains, de développer l’irrigation des cultures et de construire des moulins. Les différents canaux servirent aussi à certaines époques de protection comme fossés au pied des remparts disparus, mais aussi d’évacuation des déchets.

La Couze Pavin prend sa source vers 1 580 mètres d’altitude à l’ouest du département du Puy-de-Dôme, dans les monts Dore, sur les pentes sud-est du puy de la Perdrix, en limite des communes de Besse-et-Saint-Anastaise et Chambon-sur-Lac. Elle passe à l’ouest de Super Besse, puis au nord du lac Pavin et de Besse-en-Chandesse.
Elle reçoit en rive droite son principal affluent, la Couze de Valbeleix, arrose successivement les villages de Saurier et Saint-Floret, passe entre ceux de Chidrac et Saint-Cirgues-sur-Couze puis au nord de celui de Meilhaud. Elle traverse Issoire, coulant à proximité immédiate du centre-ville et longeant brièvement au sud les boulevards ayant remplacé les anciens remparts. Elle se jette dans l’Allier, en rive gauche, à la limite orientale de la commune, vers 370 mètres d’altitude, juste en aval du pont suspendu de Parentignat.

Affluent de la Loire et traversant le Pays d’Issoire du nord au sud, l’Allier est réputée être la dernière rivière d’Europe restée sauvage. En effet peu aménagée par l’homme, cette rivière offre une grande richesse écologique avec des espèces végétales remarquables et protégées, de nombreuses espèces animales (loutres, castors..) et plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux nicheurs. Elle est longue de 46,7 km, avec une direction, sur la seconde moitié de son parcours, grossièrement ouest-est.
à une époque, le saumon y abondait car il venait s’y reproduire. à tel point qu’il était clairement stipulé dans les contrats des ouvriers travaillant à proximité qu’ils ne devaient pas en manger plus de 2 fois par semaine.
Longtemps disparu, le saumon revient ces dernières années grâce à des aménagements de passes et effacements de barrage. Aujourd’hui, la rivière calme ou imprévisible, selon les moments, se prête à la pratique du canoë et de la pêche.

La coulée verte

La coulée verte permet de relier le cœur de ville au secteur de loisirs du Mas pour les piétons et les cyclistes, en profitant des chemins déjà existants le long de la Couze et éviter ainsi le passage dans la zone industrielle des Listes. « En partant du square René-Cassin, près de l’abbatiale Saint-Austremoine, vous pouvez rejoindre » la coulée verte » et accéder en périphérie de la ville au plan d’eau du Mas en une quinzaine de minutes seulement. Si vous connaissez Issoire, mais que ne vous connaissez pas ce sentier, on vous conseille de l’emprunter pour découvrir Issoire autrement ! À faire de jour comme de nuit car l’itinéraire est entièrement éclairé.

Les biefs

Histoire

La situation de la ville, au confluent de l’Allier et la couze Pavin, ainsi que la présence de petits ruisseaux ou sources dans un secteur sans grand relief offrait un environnement propice à la création d’un réseau d’irrigation assez dense dans la ville. Cette eau, essentielle à l’histoire de la ville d’Issoire, permit de répondre aux besoins humains, de développer l’irrigation des cultures et de construire des moulins. Les différents canaux servirent aussi à certaines époques de protection comme fossés au pied des remparts disparus, mais aussi d’évacuation des déchets.

Aujourd’hui, une grande partie de ce réseau de canaux existe toujours. La plus grande partie est ignorée des visiteurs et n’est connue que des Issoiriens qui voient les canaux traverser les cours privées des immeubles anciens ou longer les murs entre 2 parcelles enclavées.

Toutefois, ici ou là, on peut apercevoir ces canaux qui coulent, imperturbables au temps qui passe dans les rues d’Issoire, notamment :

  • Dans la cour de l’Hôtel de Ville
  • Au canal de la Mouchette
  • Au canal du centre
  • Au lavoir
  • Au canal du Parguet

Dans les rares parties visibles, on peut encore voir les anciennes pierres à laver qui permettaient aux Issoiriennes de faire la lessive depuis leurs arrière-cours. Les vestiges des anciens moulins ont disparu ; ne restent que les souvenirs de ces petites roues à aubes qui alimentaient des forges, des moulins, des pilons qui ont participé de l’histoire proto-industrielle d’Issoire. Ces moulins avaient des fonctions distinctes : à huile, à chanvre, à papier, à eau, à grains….

Entretien

Afin de libérer les bouchons de vase qui obstruent leur lit, la Ville procède au curage des biefs situés sur l'espace public tous les 2 ans. Boue et déchets sont déposés en centre de traitement. Une fois remis en eau, ces canaux, véritables témoins patrimoniaux, retrouvent une seconde jeunesse. Cette opération garantit sur le long terme, propreté et écoulement.