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Le XXe siècle

Dès la première moitié du XXe siècle, Issoire développe une double vocation : être à la fois une ville de garnison et un centre industriel. Ces caractéristiques marquent la croissance séculaire de la ville. Le 23 décembre 1913, les premières unités du 16e régiment d’artillerie s’installent dans la ville.

Peu avant la première guerre mondiale, Wassmer Aviation s’implante sur la commune.

Dans les années trente, les établissements Ducellier élèvent leurs usines à Issoire, la production concerne alors uniquement les besoins de la Défense Nationale. En 1939, Forgeal (société pour le forgeage et l’estampage des alliages légers) et la Société Centrale des Alliages Légers (SCAL) s’établissent en banlieue.

 

Durant la seconde guerre mondiale, Issoire et ses environs deviennent un lieu de résistance à l’occupant nazi.

Jusqu’en 1942, le 8e régiment de dragons est installé dans la caserne qui est ensuite occupée par la Werhmacht jusqu’à la fin de la guerre.
Après la seconde guerre mondiale, la ville se transforme et connaît une évolution importante sur le plan économique. En parallèle, la fonction agricole de la ville décline.En 1947, la SCAL reprend son activité. A partir de 1957, c’est la Compagnie Générale de Duralumin et du Cuivre (CEGEDUR) qui en assure l’exploitation. Les établissements Ducellier développent l’appareillage électrique destiné à l’automobile.
L’implantation d’importantes industries a bouleversé le visage d’Issoire et provoqué une augmentation rapide de la population (8 541 habitants en 1954 et 14 778 en 1999). Cette mutation de la population conduit à une modification de la configuration de la ville. Le développement du tissu urbain se caractérise par la construction de lotissements HLM et s’accompagne de la mise en place d’équipements collectifs (piscine, complexes sportifs).
La Halle aux grains n’est plus utilisée en tant que telle et devient une salle polyvalente. En 1950, la partie nord de l’hôpital fait l’objet d’importants travaux d’agrandissement. L’hôpital est divisé en plusieurs services : médecine, chirurgie, maternité, maison de retraite, unités de vieillards valides et invalides.

 

Au début des années 1960 est mis en place un aérodrome réputé dans les milieux aéronautiques.

L’aérodrome issoirien bénéficie de conditions idéales permettant les records d’altitude pour les spécialistes du vol à voile.
La présence militaire se maintient toujours à Issoire avec la création au début des années 60 de l’École des Apprentis Techniciens de l’Armée de Terre (EATAT) qui prend par la suite l’appellation d'École d'Enseignement Technique de l'Armée de Terre (E.E.T.A.T.) puis d’École Nationale Technique des Sous-Officiers d’Active (ENTSOA). Dissoute en 1998, elle est immédiatement remplacée par le 28e régiment de transmissions, premier régiment de l’armée de terre française.

 

En 1974, des techniciens soviétiques commencent le montage pour Interforge d’une presse géante d’une puissance de 65 000 tonnes inaugurée en 1977.

Fortech (anciennement Forgeal) dispose également de quatre presses, la plus puissante étant de 20 000 tonnes.
Issoire s’affirme dès lors comme le leader européen et le second mondial dans la production des tôles de forte épaisseur destinées au marché aéronautique.

 

En 1978, Issoire Aviation succède à Wassmer Aviation.

L’entreprise réalise des pièces en sous-traitance pour l’industrie aéronautique et militaire et développe des matériaux de haute performance élaborés à partir de fibre de carbone. Bien que les établissements Ducellier arrêtent leur production en 1985, la ville d’Issoire sait s’adapter aux reconversions. En effet, la Société pour l’Équipement de Véhicule s’installe et fusionne en 1987 avec Valéo. La même année, Cégedur Pechiney devient Pechiney Rhenalu.

En 1995, Issoire Aviation se transforme en une filiale de Rex Composites. En 1997, l’entreprise Voxan s’implante à Issoire et lance la nouvelle moto française sur le marché. En 2000, Fortech se nomme désormais Fortech Aubert & Duval.
Issoire est devenue un site industriel réputé dans le secteur de l’aluminium et des équipementiers aéronautiques et automobiles. Ces atouts font d’elle la capitale économique du Val d’Allier.
En 1992, la création du Parc Technologique de Lavaur-La Béchade symbolise le dynamisme économique et technologique de la ville grâce au créneau des matériaux (aluminium) et des matériaux nouveaux (polymères et composites).
Parallèlement la cité de Saint-Austremoine affirme son identité culturelle avec la création du Centre d’Art Roman Georges Duby, du Festival d’Art Roman et la mise en valeur de son patrimoine historique et architectural. La Tour de l’Horloge, témoin de l’histoire de la ville, est ainsi reconvertie en site culturel et touristique évoquant la vie d’un issoirien au temps de la Renaissance.

On ne peut achever ce parcours historique sans mentionner le vieux dicton de la ville :« A Issoire : bon vin à boire, belles filles à voir. »

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